C'est une nouvelle que j'ai écrite en 4°. Merci de ne pas me la volait.
L'avocat du diable
Comme tous les avocats et avocates
font, je devais étudié le dossier d'un de mes clients. Je ne peux pas
vous cacher que c'était un client bizarre. Il se nommait Monsieur
Taguerwish, d'après le dossier que j'ai sur lui. Il aurait fait
disparaître sa famille. Aucunes preuves furent retrouvées, nous ne
disposions que de témoignages de voisins. Madame et Monsieur Armor
auraient entendu des cries. Là il est exactement neuf heures, il faut
que je me dépêche, parce que Arras n'est pas tout prés, quarante cinq
minutes, voir une heure maximum. Cinquante minutes après, je fus enfin
arrivée au tribunal d'Arras. C'était un très grand bâtiment. De plus il y
avait un magnifique jardin et une immense parking. Bon il faut que je
m'active, je n'ai toujours pas eu le temps de bien regardé le dossier de
Monsieur Taguerwish, en plus en conduisant on ne peut pas dire que ce
soit fort pratique. J'étais entrée dans le tribunal, je vis mon client.
Mon premier sentiment était la peur, peur de ce monsieur qui était un
nain à la coiffure rousse, à la peau blanche comme la neige, son nez
long et pointu comme le bec d'un aigle, mais, ce qui me donnait la chair
de poule, était ses yeux, oui ils n'avaient rien de plus ou de moins
que ceux des autres personnes, mais je ressentais un sentiment de haine,
de méchanceté à travers ses yeux. Mon client se dirigea vers moi en me
disant d'un ton râleur:
« Bonjour maitre !
_ Bonjour Monsieur Ta...guerwish, dis je d'un ton hésitant.
_ Eh bien, vous ne connaissez même pas mon nom et vous en avez mis du temps !
_ Oui, je sais, bien si j'avais pu arrêter le temps ne serait
ce que quelques minutes, je n'aurais pas eu à étudier votre dossier en
conduisant ! Dis je en colère.
_ Eh bien ! Je n'avais jamais vu un avocat aussi mal organisé ! »
Quelque chose interrompit notre conversation. C'était son visage,
ou, plus précisément ses yeux. Ils étaient devenus rouge. Je m'étais
donc pincée en fermant les yeux, quand je les réouvrie, il avait
disparu, et, par la même occasion le dossier. Comme tout avocats et
avocates font en cas d'imprévu, il fallait que j'alerte le juge Normand.
A mon arrivée, il me demanda avec inquiétude :
« Maitre Aube vous allez bien ?
_ Non, je ne vais pas du tout bien, l'audience commence dans une minute et mon client a disparu.
_ Vous êtes sûre ? Car aujourd'hui c'est Maitre Odile qui défend son client dont le nom est Monsieur Allier.
_ Ah, dans ce cas j'ai du me tromper de jour. Bonne journée juge Normand, dis je préoccupée.
_ Bonne journée Maitre Aube, me renvoya t- il »
Je repartie du tribunal d'Arras inquiète. Je ne savais pas ce qui
venait de se passer. Quand je fut arrivée enfin chez moi, je ne cessais
pas de repenser à cette journée très perturbée. Je me suis peut être
tromper de jour et d'heure, oui mais, les yeux de mon client qui
deviennent rouge, le dossier qui disparaît avec Monsieur Taguerwish
était tout à fait impossible pour une personne normale.
Cette nuit, je fis un cauchemard très inquiétant. Je revoyais Monsieur
Taguerwish se métamorphosé en diable. Mais pourquoi avais je fait ce
cauchemard comme ça ? Est ce que c'était le fruit de mon imagination ?
Je mis des semaines avant de me décider à reprendre des clients. Comme
d'habitude j'étais toujours en retard dans l'étude des dossiers de mes
clients. J'avais peu de temps pour moi. Dailleurs toutes les femmes de
mon âge ont quelques fois le temps d'aller au spa, aller chez la
manucure, aller chez le coiffeur, en gros s'occuper d'elle. Cela me
rappelle l'époque où je n'étais encore qu'une enfant. Mon père rentrait
très tard le soir. Il avait toujours des dossiers en retard à rattraper.
Il n'avait aucun temps pour lui, et nous n'avions aucun temps pour
jouer et parler ensemble. Le matin quand je me réveillais pour aller à
l'école, il était déjà parti, mais bon ça c'est du passé.
Ce jour là, le 16 avril 2011 je m'en souviendrai toute ma vie. Alors
que j'étais péniblement entrain de regardée le dossier d'un de mes
client, j'avais souhaité juste que le temps s'arrête deux minutes, c'est
ainsi que je vis, que toutes les voitures ne roulaient plus, je pus
apercevoir aussi une feuille dans l'air elle ne bougeait pas, elle était
comme paralyser. C'est à ce moment là que je compris que j'avais le
pouvoir d'arrêter le temps. Je n'en revenais pas, comment avais je fait ?
Cela restait un mystère. Quand les deux minutes furent passées, tout
avait repris son cour normal. Ce n'était pas plus mal. Quand je fut
arrivée au tribunal de Paris, je réalisai que je pouvais avoir tout ce
que je n'avais jamais pu avoir, comme de magnifiques chaussures, les
dernières tendances. Après l'audience, je repartie chez moi. Deux heures
passèrent, quand je fût arrivée. Je m'endormis en quelques secondes à
neuf heures. J'avais besoin de repos. Je ne savais pas d'où venait ce si
précieux don. Mais ce que je remarqué peu à peu, c'est que je devenais
obsédé à l'idée du temps que je pouvais désormais prendre. Je pouvais
étudier les dossier de mes clients tranquillement, m'offrir tous ce que
j'ai toujours rêvé. Mais j'avais remarqué une chose, les gens me
regardaient bizarrement, les personnes que j' aimaient me rejeté. Je
ressentais une énorme tristesse en moi, comme quand j'étais encore
petite. Quand mon père ne pouvais s'occuper de moi. J'avais l'impression
que le mal m'envahissait. Je ne voulais plus de ce pouvoir. Je ne
savais pas comment m'en débarrasser. Le lendemain, j'eus l'idée
d'arrêter le temps une année, peut être que cela me permettrait de
revoir Monsieur Taguerwish, qui n'était pas normal, ou bien la visite
d'un être surnaturel, comme le diable. Onze mois passèrent, quand
soudain je vis dans un nuage de fumée noir apparaitre, c'était le
diable. Il était laid, il avait les yeux marron très foncé. Ses yeux
devinrent d'un coup rouge sang, ça me rappelai cette journée perturbée
que j'avais vécu il y a onze mois. Son nez était long et pointu comme le
bec d'un aigle, sa bouche fine et rouge, comme un couteau en sang, tout
cela me rappelait Monsieur Taguerwish, sa peau était de couleur rouge,
mais son allure, son attitude, son regard traduisait les choses les plus
terrifiantes: la haine, la gourmandise, l'obsession et la méchanceté.
Il me lança d'un ton colérique:
« Que fais tu ! Tu ne peux pas !
_ Et bien, vous n'auriez pas du me donné ce maudit pouvoir,
répondis je d'une tristesse, et je demandai, mais en quoi ça vous
dérange?
_ Toutes les personnes qui devaient mourir et aller en enfer ne vont pas y aller !
_ Retirez moi ce pouvoir et tout redeviendra comme avant ! M'emportais je. »
Là, je le vis disparaître dans un nuage de fumée comme à son
arrivée. Il m'avais retiré ce don maudit, et tout était redevenu normal.
Tout ce que j'avais pu avoir avait disparu. Mais je vivais toujours
avec la crainte de revoir un de ces deux personnages si mystérieux et
cruel.
Fin
Mar 25 Oct - 14:44
Règles pour le bon déroulement de ce jeu / topic :
'):l'auteur
